Dans la douceur de notre salle

LE LORAX

 

Adaptation

Le Lorax est tiré du livre pour enfant éponyme du Dr. Seuss (1972), et qui eut déjà droit aux honneurs d’une adaptation audiovisuelle lors d’une émission de télévision spéciale, diffusée l’année de sa sortie.

Inspiration africaine

L’histoire du Lorax est venue à son auteur, le Dr. Seuss, pendant qu’il était en vacances en Afrique de l’Est. Alors qu’il observait un troupeau d’éléphants traverser le Parc National du Serengeti, il eut l’idée de son histoire, qu’il écrivit dans la journée même sur le seul papier à sa portée : une liste de blanchissage ! Cette inspiration exotique se retrouve dans l’aspect des arbres du conte, les Truffalas, qui prennent leur source directement dans la végétation de cette région africaine.

Un récit élargi

L’histoire originelle du Lorax étant bien trop courte pour le format d’un film pour enfants, les scénaristes ont décidé d’élargir l’univers du conte, et d’inventer un avant et un après à l’histoire de Ted qui part à la recherche d’un arbre. Ainsi, dans le film Le Lorax, toute la partie des flashback du Gash-pilleur aux prises avec la caractérielle créature orange est une pure invention !

Bâtir Thneedville

Pour créer l’originale cité de Thneedville, qui n’était aucunement décrite dans le conte du Dr. Seuss, le réalisateur Chris Renaud et les scénaristes Ken Daurio et Cinco Paul se sont inspirés d’une illustration présente dans le livre publié en 1972. Dessinée par le Dr. Seuss lui-même, l’image présentait, dans son coin supérieur, un petit aperçu de la ville imaginée par l’auteur. Partant de cette piste, l’équipe du film a recréé la cité toute entière, qui tient donc une place non négligeable dans le film.

ADIEU BERTHE ou L’enterrement de mémé

 

Claire Denis en visite

Dans la scène d’enterrement du film apparaît ni plus ni moins que Claire Denis, célèbre réalisatrice de 35 Rhums et White Material entre autres. Ce clin d’œil a été possible du fait de la maison de production, Why Not Productions, commune à la réalisatrice et à Bruno Podalydès.

Fine équipe

Le film est l’occasion de retrouvailles entre le réalisateur Bruno Podalydès et quelques-uns de ses acteurs fétiches, tels que Isabelle Candelier, Michel Vuillermoz et Jean-Noël Brouté, présents depuis ses débuts. Il collabore également de nouveau avec Samir Guesmi et Pierre Arditi après Bancs publics (Versailles rive droite) en 2008.

Jamais sans mon frère

Décidément, les frères Bruno et Denis Podalydès sont inséparables ! Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé est leur huitième collaboration, et leur quatrième en tant que scénaristes, depuis Versailles rive gauche en 1992. Ils ont notamment officié ensemble sur Liberté-Oléron (2001) et Le Mystère de la chambre jaune (2003).

Adiù botte !

Le fameux “Adieu Berthe” du titre est une allusion à une expression populaire, qui signifiait que tout était alors perdu. Par exemple : “Heureusement que j’avais ma ceinture lors de l’accident, sinon, adieu Berthe !”. Cette expression est néanmoins erronée, et semble être une dérivation du terme “adieu botte”, qui signifierait en patois la mise à terme d’une discussion de manière brutale.

 

 

 

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